Mangalmé : La population de Kouka Margni sensibilisée sur la paix, la cohabitation pacifique et le vivre-ensemble
Dans le cadre de la sensibilisation sur la cohabitation pacifique et le vivre-ensemble, une délégation conduite par le chef de canton Moubi Zarga, Abdeslam Ali Gadam Gadaya, s’est rendue à kouka Margni, une localité située à 75 km de Mangalmé, dans le département de Mangalmé, région du Guéra. Cette initiative s’inscrit dans une démarche proactive visant à renforcer la paix sociale et la cohésion entre les communautés.
Accompagné de M. Abdoulaye Yaya Mahadjr, chef de canton de Bitchitcho, de M. Issakha Dehiye Mahamat, chef de canton d’Eref, et de Roudouyan Bichara Absoura, chef de canton de Kouka, Abdeslam Ali Gadam Gadaya a organisé une rencontre avec les habitants de la sous-préfecture de Kouka Margni. Lors de cette visite sur le terrain, il a souligné l’importance d’un dialogue direct avec les populations afin d’identifier les défis locaux et d’apporter des solutions appropriées.
Dans son discours, le chef de canton a insisté sur la nécessité pour les communautés de rester vigilantes face aux comportements ou individus susceptibles de perturber la paix et le développement de la région. Il a exhorté la population à dénoncer les personnes mal intentionnées, qualifiées « d’ennemis de la paix », pour préserver la stabilité et renforcer la cohésion sociale.
Abdeslam Ali Gadam Gadaya a souligné que sa démarche vise à créer un espace d’écoute et d’échange entre les responsables traditionnels et les habitants. Selon lui, ce contact direct est crucial pour désamorcer les tensions éventuelles et promouvoir un environnement propice au développement.
Cette initiative illustre l’engagement des autorités traditionnelles du département de Mangalmé en faveur d’une société unie et résiliente face aux défis sociaux et économiques. Par cette visite, la délégation espère insuffler une dynamique positive et durable au sein de la communauté de kouka Margni
Les chefs de canton ont également mis l’accent sur l’importance de l’unité entre les différentes communautés et sur la responsabilité collective de chaque habitant dans le maintien de la paix. Ils ont rappelé que la cohabitation pacifique constitue le socle du développement et que les efforts de chacun sont nécessaires pour bâtir un avenir harmonieux.
Les Échos du Guera avec Le Référent